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11 Jun

WONDERFUL DAYS

Pathé Distribution

WONDERFUL  DAYS

2004 - De Kim MOON-SAENG

En 2142, la civilisation a été détruite par la guerre et la pollution mais les survivants qui maîtrisaient la technologie ont construit une ville où la nature est restituée : Ecoban. La seule énergie d'Ecoban provient de la pollution. Les habitants d'Ecoban envisagent de détruire ceux de Marr pour emmagasiner encore plus de produits polluants. Un seul homme se dresse contre Ecoban : il veut juste retrouver le bleu du ciel !

Mélange de 2D, 3D, matte painting, et prises de vues de miniatures, "Wonderful days" accroche dès le départ grâce à un visuel époustouflant. Bien que les images nous montrent un monde pollué où co-existent deux peuples que tout oppose, les usines, machines et décors assez sombres, sont parfaitements restitués dans des plans de toute beauté qui frisent parfois le photoréalisme.

A l'instar de "Titan A.E." (ultime tentative de studios FOX dans le domaine de l'animation) qui utilisait le même procédé, les décors et éléments sont donc en 3D tandis que les personnages sont eux en animation traditionnelle 2D. Manga très élaboré graphiquement, soutenu par des musiques magnifiques (mélanges celte-new age-world et même lyrique) qui embellissent un final digne d'un opéra cosmique à la poésie visuelle tout à fait étonnante.

L'opression de l'élite sur un autre peuple considéré comme des animaux, main d'oeuvre bon marché, que l'on hésite pas à sacrifier au moindre problème technique ou existentiel, n'est pas nouveau, et fait penser ici à ce qu'on voyait déjà dans "Demolition man"...ce dernier largement inspiré d'H.G. Wells avec ses Elois et Morlocks de "La machine à explorer le temps".  L'écologie mis à part et dans un registre tout autre, les ressemblances ne sont certes pas frappantes mais subtiles et bien là.

Sur fond d'amour oublié qui va renaître de ses cendres, de jalousie, de pouvoir et bien sûr d'écologie, l'histoire possède néanmoins certaines zones d'ombres, mais on se laisse embarquer dans ce voyage temporel (en 2142) où les détails techniques et la crédibilité de l'histoire passe tout doucement au second plan devant tant de prouesses techniques et visuelles.

Au final, une oeuvre forte en émotion, en grande partie dûe à son visuel indiscutable. 17/20

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