LE DAHLIA NOIR
LE DAHLIA NOIR
(The black dahlia) de Brian De PALMA (2005)
Certains sont prêts à tout pour en tirer bénéfice... ou cacher leurs secrets. Quels étaient les liens de la victime avec la puissante famille Linscott ? Que vivait-elle dans son intimité ? Et avec qui ? Au-delà des apparences, l'enquête commence...
Tout comme Scorcese, quand Brian De Palma tourne on peut sattendre à du bon cinéma. Cest encore le cas ici, avec ce Dahlia noir, et son ambiance jazzy à
Vous aurez droit à tous les mouvements de caméra qui ont fait le succès et la renommée du cinéaste Longs travellings et plans séquences de 3mn (il a déjà fait mieux), décors soignés, lumière travaillée, musique élaborée, ralentis dans les fusillades, plans à double focale (objet tout près de lobjectif et arrière plan nets ) .il ne manque plus que les spleet-screens (écran double à lorigine séparé verticalement).
Néanmoins, si la leçon de cinéma est grandiose, on ne peut cependant pas en dire autant de lhistoire Une intrigue à tiroirs (James Ellroy), alourdie de nombreux secrets, très alambiquée, vertige scénaristique qui louche vers le maître Alfred (son mentor de toujours), et servie par des acteurs qui surjouent très souvent lors de prestations presque théâtrales.
Josh Hartnett, Scarlett Johansson et Hilary Swank semblent presque perdus devant tant de perfection filmique et leur jeu nest assurément pas leur meilleur. Ce De Palma ne restera pas lun de mes préférés même si, à limage, tout semble parfait et semblable aux films référence des années 50. Un essai, mais non transformé en ce qui me concerne. 12/20